(mise à jour régulièrement)



ST-HILAlRE - LALBENQUE
OPERATION RESTAURONS NOS MURETS
Une participation record

Pour la première fois depuis sa création, l'opération Restaurons nos murets, initiée par le Parc naturel régional des Causses du Quercy, a eu lieu sur la commune de Lalbenque, au hameau de St-Hilaire. Près de 200 personnes sont venues à cette fête de la pierre sèche.
Cette restauration collective d'un linéaire de muret, moment d'échange et de convivialité autour du thème de la pierre sèche, a pulvérisé tous les records de participation de volontaires aux dires même de l' équipe de terrain du syndicat mixte du PNRCQ. On peut en effet estimer à 200 le nombre de personnes venues à la fête.
Une météo clémente, un cadre ombragé, la participation efficace et enthousiaste des 7 associations partenaires bénévoles, du comité des fêtes de St-Hilaire, de conseillers municipaux, de Jacques Pouget, maire de Lalbenque et la maîtrise de Robert Ginna dans l'utilisation du tracteur ont plus que largement contribué à la réussite exemplaire de cette journée du 28 juillet.

 


Succès inespéré pour les organisateurs : 200 personnes pour remonter les murets et 120 au déjeuner!

Dès 10h, des dizaines d'apprentis bâtisseurs se pressaient dans la bonne humeur pour participer à la reconstruction du muret, parfois avec maladresse mais toujours avec tant de bonne volonté au milieu des plaisanteries et des rires. Saluons au passage la prestation de Jacques Pouget, remarquable dans le maniement de la pierre sèche.
A la pause déjeuner, ce sont quelque 120 convives qui s'installèrent autour de grandes tables dressées sous la ramure, l'appétit aiguisé par le labeur et l'irrésistible odeur des grillades. De nouveaux arrivants prirent le relais postprandial et le muret fut bientôt terminé. Ce fut un moment rare, il flottait sur l'assistance un sentiment presque palpable, mélange de fierté et de simple bonheur. Comme il est dans nos traditions, le verre de l'amitié fut offert par la municipalité: un de ces trop rares vins blancs de Cahors, longs en bouche et fruités.

C'est bon de voir des gens heureux ensemble...

Comme dit l'adage:

"Un bienfait n'est jamais perdu". Preuve en a été donnée ce 28 juillet à St-Hilaire lors de l'opération Restaurons nos murets par la rencontre toute fortuite de ces jeunes bénévoles internationaux de l'association Alliance accompagnés par leurs deux animateurs. Arrivés la veille pour un chantier de jeunes aux Phosphatières du Cloup d'AuraI (les Escaliers du temps), ils n'ont su résister à l'appel des murets.

Retour en arrière. En 1950, 5 ans après l'armistice qui met un terme à la Seconde guerre mondiale, une idée généreuse se concrétise par la création de l'association Concordia, en Grande-Bretagne, en partenariat avec la France et l'Allemagne, anciens belligérants. Son objectif est de créer des chantiers de jeunes bénévoles dans ces trois pays, plus ou moins détruits par la folie des hommes, afin de reconstruire les bâtis et les âmes.
De nos jours, sous le nom d'AIliance, elle regroupe une soixantaine de nations. Ce dernier samedi de juillet, arrivés la veille et chaperonnés avec amitié, chaleur et compétence par Colin Viazlon (animateur technique) et Nelly Ganancia (animatrice de groupe) ils sont là, à St-Hilaire pour s'initier à la restauration des murets.

Rencontre imprévue devant un muret

Les jeunes bénévoles de l'association Alliance

Vin, cuisine, climat...

 

Qui sont-ils? D'où viennent-ils? Comment perçoivent-ils notre pays?
Yoon, 22 ans, sud-coréenne, étudiante en littérature anglaise et premier séjour en France, trouve notre pays "propre, les gens gentils et la nourriture extra".
Robin Milles, 17 ans, londonien, étudiant, se réjouit d'une ambiance plus "cool".
Carole Zanga, 29 ans, parisienne, étudiante infirmière à la Croix Rouge en est à son troisième chantier de maçonnerie traditionnelle, se réjouit de "l'ambiance conviviale et chaleureuse".
Nekane Granados, 18 ans, basque espagnole, apprécie "les transports, la langue française et le charme des français".
Andréa Berchowitz, 17 ans, d'Athène (dans l'Ohio aux USA) a déjà fait deux séjours à Paris pour étudier la langue française et apprécie particulièrement "notre cuisine, nos vins et notre climat".
Fabien Fery, 18 ans, étudiant parisien en arts est sur son premier chantier "pour partager une idée et par esprit de découverte".
Nyeng-Kyeong Jeong, 21 ans, étudiante sud-coréenne avoue son ravissement devant "la beauté des paysages, la gentillesse des français et notre gastronomie".
Pour tous, c'est une découverte du Quercy. Gageons qu'elle laissera des traces indélébiles dans leur mémoire.

RETOURCommentaires du Webmestre
Très bonne initiative du Parc et de la commune de Lalbenque (un bonjour à J. Pouget d'un ancien de l'EN de Montauban) .
La Semaine du Lot (16 au 22 août 2001)