frappant les plantes même médicinales
n'étaient eux aussi levés qu'en certains lieux
ou pour l'accomplissement de rites datant du
Néolithique (- 8000 av JC), ou de l'âge du
Bronze (- 5 000/- 2 000). La christianisation de la vie
rurale n'a pas affecté le maintien de ces interdits
malgré les apports de la médecine antique.
Entre aubépine et verveine
Ce n'est qu'avec la révolution scientifique, qui
commença au XYlème siècle.pour
s'épanouir entre 1850 et 1900, que la connaissance de
la chimie végétale et l'expérience
clinique ont permis d'utiliser les propriétés
de plantes médicinales.
Parmi les plantes étudiées lors de ces
promenades, l'exemple le plus simple est celui de la fleur
d'aubépine, tabouée depuis au moins le
deuxième millénaire avant notre ère et
qui n'est utilisé comme régulatrice
cardio-vasculaire et neurosédative que depuis la fin
du XIXème siècle. Inversement, les mêmes
conceptions sacrales ont permis à nos ancêtres
chasseurs et cueilleurs du Néolithique de mettre
à profit de façon correcte les vertus de la
verveine officinale (commune dans nos jardins) et qu'il est
conseillé, pour des raisons gustatives, de ne pas
confondre avec la verveine odorante des Indes.
En fin de parcours, les participants ont
écouté un court exposé sur les
curiosités archéologiques du vallon de
Couvignac. Ces particularités,
révélatrices de l'ancienneté de
l'occupation du site que l'étymologie celtique du nom
du lieu ne peut qu'évoquer, enrichissent les vues sur
la géographie historique du Pays de Montcuq.
Tout l'été, chaque lundi à 9h,
herboristerie, histoire et mythologie locales sont au
programme d'autres promenades.
Renseignements : office de tourisme au 05 65 22 94 04
ou auprès de François Nardou au 05 65 31 88
42.
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