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Communauté de communes de Catus

Sur les traces des sentiers oubliés

Les dix-sept sentiers de randonnées de la communauté des communes de Catus ont été inaugurés ce week-end à Nuzejouls. Ouvert depuis le début de l'année, ils reprennent le tracé des anciens chemins communaux qui traversent chacune des dix-sept communes du canton.

Dix-sept villages, dix-sept chemins... et dix-sept thèmes de randonnée differents. La communauté de communes du canton de Catus aime les symboles. Et pas seulement ceux des chiffres : «Tous ces chemins qui serpentent à travers la campagne étaient utilisés autrefois par nos aieuls. Nous avons voulu mailler à nouveau ce territoire laissé à l'abandon», explique Claude Taillardas, le président de la commission tourisme de la communauté de communes de Catus.

Ces sentiers pédestres, ouverts au public dès janvier 2000, ont été inaugurés ce week-end à Nuzejouls, par son sénateur maire, Gérard Miquel, également président de la Communauté de communes de Catus, en présence de nombreuses personnalités politiques du département. « Chemins de randonnées en Bouriane », tel est leur nom, « car le canton de Catus fait partie des six cantons du pays de Bouriane », explique-t-on à l' Office de tourisme de Catus.La réalisation du projet, né il y a deux ans, a été confiée à l'association « Pierre », spécialisé dans « la restauration et l' entretien du patrimoine ancien laissé à l'abandon», comme le définit lui-même son président, Jean Bernard Solignac.

Au travers de cette activité, « Pierre » aide des personnes en voie d'insertion professionelle à retrouver un emploi après un passage en contrat emploi solidarité au sein de l'association. Ce sont ces personnes qui ont réhabilité les dix sept chemins communaux, avec les conseils de l'ONF (Office national des forêts).

 

Un thème,un livret

Chaque sentier pédestre traverse une commune du canton et explore une thématique en rapport avec les spécificités géographiques du parcours : « Boissières, l'argile et l'eau », « Catus, le chemin des Prieurs », « Saint Médard, le chemin de la truffe et de de la vigne », etc.

Petit plus, à chaque sentier correspond un livret d'accompagnement qui détaille et explique les curiosités du parcours. Ces dix-sept livrets sont disponibles dans les mairies et les offices du tourisme du canton.

Le projet a coûté 800.000 F, financé pour moitié par la communauté des communes et l'Etat.

Cécile SOULE.
La Dépêche du 28 mai 2000

Commentaires du Webmestre

On aimerait que beaucoup de cantons ou de communes prennent exemple, tout le monde y trouverait son compte : les randonneurs en premier, puis les associations qui œuvrent pour la réinsertion des sans-emploi et les riverains des chemins qui voient disparaître les ronciers qui les avaient envahi.

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