La
promenade que nous vous proposons aujourd'hui, fait
à peine cinq kilomètres, juste de
quoi se dégourdir les mollets en admirant
Figeac d'en haut. Une balade que nombre de jeunes
du lycée Champollion faisaient en courant,
dans les « sixties et les seventies »,
sous les ordres de leur professeur d'EPS. Bien
sûr, il vous faudra vous élever un peu
(190 m de dénivelé), mais, comme en
son temps disait le prof: « c'est pour votre
bien ». Le départ se fait sur la
passerelle piétonne jusqu'au mur du Carmel
via le parking, qu'il faut suivre en passant sous
la voie ferrée, et emprunter la portion du
GR 65, chemin de Saint Jacques, ou via Podensis
pour les érudits. Vous empruntez la route
100 mètres, avant de traverser la cour des
premières habitations et de vous
élever sur le chemin de l'Aiguille du Cingle
qui grimpe à flanc de colline. En
débouchant sur le plateau, vous trouvez un
relais télévision peu avant le
monument du Souvenir. La grande croix de
béton s'élève et domine la
ville que vous apercevez largement tout en bas.
Face à vous l'hôpital, et plus haut
les coteaux des Crètes et de Planioles.A
droite votre regard se perd au-delà du
piémont, vers Rouqueyroux. Le monument du
Souvenir vous rappelle que Figeac vécut des
heures sombres lors du dernier conflit mondial. Sur
une plaque discrète, en bas à droite,
est gravé le nom des artisans qui
l'érigèrent.Continuant sur
l'asphalte, vous
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Figeac vu du Cingle
trouvez, un
kilomètre environ plus loin, l'Aiguille du
Pressoir, ce monument médiéval et
mystérieux, qu'aucun historien ne peut avec
certitude expliquer. n en reste deux autour de la
ville. Reprenant votre balade, vous quittez le GR,
en prenant à gauche la petite route qui
plonge rapidement. 300 mètres plus loin, au
premier carrefour, allez tout droit pour rejoindre
l'antique « voie Romaine » qui vous
ramène gentiment vers la ville.
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