Le marais de Lamothe- Timbergue
a fait l'objet d'une discussion animée lors
d'une des réunions organisée par
EPIDOR concernant la rivière
Borrèze.
Classé ZNIEFF (Zone Naturelle
d'Intérêt Écologique
Floristique et Faunistique) depuis 1988 et retenu
dans l'inventaire des Espaces Naturels Remarquables
du département en 1995, il est aujourd'hui
enseveli sous les ronces et complètement
à l'abandon. Une situation
déplorable, et déplorée,
autant par les propriétaires de certaines de
ces parcelles marécageuses que par diverses
associations ou encore par les
municipalités, et notamment celle de
Lachapelle-Auzac.
Soulevé par le cabinet EPIDOR, ce
problème écologique, touristique et
esthétique semble au-jourd'hui avoir
trouvé sa solution.
SUR LES CHEMINS DU
TOURISMEVERT
Il ya donc une réelle volonté de
mettre en valeur le marais qui au niveau
floristique, abrite plusieurs types de
végétation hygrophile ainsi que des
formations végétales rares sur le
département.
C'est un milieu peu connu qui présente
également des intérêts
faunistiques multiples. C'est un lieu de
reproduction privilégié pour les
poissons frayant en eau peu profonde, divers
amphibiens, et autres «petites
bêtes», parmi lesquelles des insectes
encore une fois rares au niveau
départemental ou régional. Les
oiseaux y sont aussi très présents,
le canard colvert, la poule d'eau, le râle
d'eau (espèce remarquable menacée),
le héron cendré, la bécassine
des marais. . .et la liste est encore
longue.
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Il est pour l'instant
difficile de profiter du marais. Photo
DDM
Autant de vie
végétale ou animale ayant élu
domicile dans le marais de Lamothe. Il est temps de
protéger ce lieu, et pour cela, la mairie de
Lachapelle-Auzac est prête à
s'investir, notamment au niveau financier, et
Marianne Lacoste, de l'association la Forge
patrimoine ne semble pas inquiète quant
à la création d'une nouvelle
association pour le marais. Tout cela réuni
aboutirait sur le nettoyage du milieu, la
protection du lieu, et la mise en place d'un
parcours (sur pilotis) et d'un observatoire pour le
tourisme vert. Le chemin sera peut-être long
et semé d'embûches, mais ce projet
semble sur la bonne voie.
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