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RESTAURATION
DU PETIT PATRIMOINE
Le regain d'une
gariotte
La
gariotte, avant le débroussaillage.
Complètement tapie dans les fourrés,
elle était vraiment invisible de tous,
à moins de s'approcher extrêmement
près. La gariotte après le
débroussaillage. Une opération
salutaire qui permet désormais à
chacun, et en premier lieu aux habitants de la
commune, de redécouvrir un
élément du petit patrimoine
bâti.
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L'Association
pour la sauvegarde de l'environnement du pays de
Lalbenque (ASEL), depuis plusieurs années, a
fait réapparaître aux yeux des
passants, des automobilistes, qu'ils soient du pays
de Lalbenque ou d'ailleurs, ces trésors de
notre patrimoine rural. Sa dernière action
s'est portée sur une gariotte qui,
jusque-là, était invisible des
promeneurs.
Au
XIXème siècle, la
révolution industrielle a apporté,
à nos paysans lotois, des outils aratoires
leurs permettant de labourer le sol plus en
profondeur. Le labourage effectué, leur
première récolte était des
pierres, tout comme aujourd'hui,
d'ailleurs.
Des bergers
bâtisseurs
De ces pierres, ils
firent des murets pour enclore leurs parcelles.
À cette même époque, le mouton
était l'objet du principal élevage
extensif, avec des bergers et leurs
inséparables assistants, les
chiens.
Ces bergers, hommes
pragmatiques, utilisèrent les pierres pour
bâtir des abris: les gariottes.
Ils
n'étaient ni architectes, ni maçons,
et cependant ils surent construire ces "cabanes
pointues" pour s'y réfugier en cas de
besoin. Qui plus est, ils le firent avec un savoir
inné de la construction en pierre
sèche et un rare sens de
l'harmonie.
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Découvrir
ou
redécouvrir
nos
gariottes
Depuis
quelques années des membres de l'ASEL,
armés de tronçonneuses, de pioches,
de râteaux, de pelles, de sécateurs et
d'une fameuse dose de volonté enthousiaste
dégagent ces belles demoiselles de la gangue
de broussailles, de ronces ou d'arbustes.
La dernière à avoir retrouvé
son sourire, le mois dernier, est à quelques
mètres, à peine, du bord de la route
qui va de Lalbenque à Escamps. Et pourtant,
depuis plus de 20 ans, nul n'en soupçonnait
l'existence, tant la végétation
sauvage la cachait au regard du passant.
Cette
année, grâce aux membres de cette
association, femmes et hommes défenseurs de
notre petit patrimoine bâti et de nob"e
qualité paysagère, deux,
peut-être trois gariottes vont sortir de
l'oubli.
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Une
voie verte entre Mercuès et
Douelle
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En
2004, Claudine Barreau a mené de front la
création d'une "voie verte", le lancement de
plusieurs études d'aménagement et
accompagné l'installation de plusieurs
initiatives privées à Mercuès,
en suivant les travaux d'aménagement de la
traversée du village. Pour valoriser les
attraits touristiques du village, le conseil
municipal a aménagé les berges du Lot
sur 4,5 kilomètres en 2004 : la fameuse voie
verte, sur l' ancienne voie ferrée,
propriété du Conseil
général, qui lui a confirmé sa
volonté de céder l'espace pour le
franc symbolique à la commune de
Mercuès, en gardant à sa charge
l'entretien des murs de soutènement rattrape
madame le maire, consciente que sa mairie a
engagé des travaux sur un terrain qui ne lui
appartient pas. Le but de l'opération est
d'apporter "des lieux conviviaux à la
portée de tous,
marcheurs,
sportifs et pêcheurs, avec nettoyage des
abords de la rivière". La communauté
des communes de Cahors est concernée par ce
projet, mais seulement en ce qui concerne le
confortement des berges et l'entretien de la
ripisylve.
Ce nouvel espace
comprendra du mobilier urbain et les 32 arches de
la D 811, sous le château de Mercuès,
seront mises en lumière.
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Commentaires
du Webmestre
de bonnes
initiatives privées ou publiques, BRAVO
!
La
Semaine du Lot du 6 au 12 janvier
2005
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