Rédigée
en 1993, la première Charte pour la
conservation des chemins ruraux du lot, avec pour
objet « la conservation des chemins ruraux et
communaux du Lot, en s'opposant par tous moyens
légaux à leur aliénation ou
leur entrave, et 1'amélioration de la
législation relative à leur
protection » avait été
signée par soixante-dix communes) quinze
conseillers généraux, cinquante
associations dont seize offices du tourisme. Au
cours de ces dix années, cinquante dossiers
d'aliénanon ou d'entrave ont
été instruit, privilégiant
toujours 1'esprit de concertation. Ces
interventions ont été très
diverses: du simple rappel des pouvoirs de police
du maire jusqu au cas unique d'un procès
administratif conclu avec succès.
Partant de la pierre
apportée par les observateurs des Chemins,
créés en 1995 avec Coderando 46 et
s'appuyant sur les enquêtes de commissions
sur le terrain, ils ont pour chaque cas particulier
proposé des solutions.
A l'occasion du 10eme
anniversaire de cette Charte, l'association Amis
Chemins 46 a renouvelé sa demande envers les
communes du Lot en envoyant un courrier aux
élus afin qu'ils signent 1a charte pour la
conservation des chemins ruraux du
département du lot.
En date du 3 mai, cent trois
communes ont adhéré à cette
charte, soit un tiers des communes composant le
département du Lot. Il y a bien sûr
des disparités selon le canton dans lequel
l'on se trouve: meilleurs élèves du
département les cantons de Luzech, Catus,
Puy-l'Evêque et Saint Céré.
Mauvais élève, dans ce cas
précis, le canton de Saint~Gemain du Bel-Air
puisqu' aucune des dix communes le composant ne l'a
pour l'instant signée.
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Qu'ils servent aux
randonneurs ou soient abandonnés,les chemins
ruraux méritent, selon l'assoclation «
Amis Chemins 46 » de rester dans le domaine
public. Photo DDM. archives
Cette assemblée
générale a permis à 1'
association Amis Chemins 46 de faire le point sur
les 12000 km de chemins ruraux, témoins de
l'histoire lotoise, premier outil de communication
et d'échange de ce patrimoine
créé et entretenu durant des
siècles par nos anciens, « Un chemin
non entretenu vaut mieux qu'un chemin
aliéné »),précise Michel
Grinfeder président de l'association, avant
de rajouter « de nombreuses communes ont pris
conscience de la richesse de cet héritage,
notamment en souscrivant au plan
départemental des itinéraires de
promenade et de randonnée. Individuellement,
agriculteurs, chasseurs, bénévoles,
participent de façon active à la
protection et à l'entretien des voies
menacées »
M.B.
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La
dépêche du midi du 04/05/04
Commentaires
du Webmestre
Toutes
les communes du Lot devraient, en toute logique
souscrire à cette chartre, mais soyons
honnête avec le canton de St Germain Du
Bel Air qui dispose d'un réseau de
chemins, balisés et entretenus, de tout
premier ordre. J'aprécie
particulièrement l'organisation en petites
boucles balisées en jaune, reliées
par de chemins de liaison balisés en vert,
ce qui permet de composer à la demande de
magnifiques circuits.
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