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Vallée de la Dordogne

MARTEL - CHEMINS PEDESTRES

Le chemin, ca va marcher!

Contrairement à ce qui a pu être écrit dans un article précédent, le Chemin botanique Martel/Gluges est toujours d'actualité. Après une période de sommeil de presque une année, l'association des Chemins pédestres souhaite faire renaître cette réalisation où la végétation spécifique du Causse est à l'honneur.

 

Après l'article paru dans une précédente édition - article qui émanait du vice-président, Georges Boutang, sans concertation avec les autres membres du bureau -l'association des Chemins pédestres de Martel, par la voix de son nouveau président, Dominique Bridier, a tenu à faire une mise au point sur le devenir du Chemin botanique Martel/Gluges.

Pour un dialogue plus constructif

"Le Chemin botanique des Magrières est une réalisation qui nous tient à cœur. Il est vrai que l'association a cessé son entretien temporairement, le temps de rétablir un dialogue plus constructif avec la commune et de restaurer un climat de confiance avec les riverains-agriculteurs".

Dominique Bridier se veut confiant quant à son entreprise d'échanges avec les riverains. "La seule dégradation qu'ait connue le chemin botanique est l'arrachage de la barrière qui avait été installée pour bloquer le passage des véhicules motorisés, Les agriculteurs qui doivent accéder à leurs parcelles n'ont en aucune façon dégradé ni la végétation, ni les panneaux pédagogiques".

Pas le droit de barrer le passage

Le chemin botanique a été aménagé, il y a 5 ans sur un chemin communal.
À ce titre, une association ne peut pas s'arroger le droit d'en barrer le passage même avec de louables intentions.
Avec l'élection du nouveau bureau, les choses vont changer. "Nous voulons avoir un autre langage, une autre approche où la concertation primera". Déjà, des propositions ont été faites auprès des riverains-agriculteurs: l'ouverture d'un réel chemin de substitution et la demande de limitation de la circulation des engins à une certaine et unique période de l'année (de novembre à février).

Restauration d'une gariote qui borde le chemin botanique par les membres de l'association

 

Même optimisme du côté de la municipalité. Le dialogue, rompu depuis des mois avec la commune, est en passe d'être rétabli notamrnent grâce au travail de négociations de Jackie Garneau, conseiller murucipal, président de la commission Voirie et membre de l'association. "Nous pensons que la municipalité devrait s'investir un peu plus dans le devenir de ce chemin botanique".

Depuis 5 ans, les membres de l'association ont "ouvert la voie". Un gros travail de remise en état a été effectué:
débroussaillage, pierres enlevées, murets qui bordent le chemin redressés, inventaire des plantes et arbustes caractéristiques du milieu caussenard et pose des panneaux de signalisation pour sensibiliser les promeneurs à cette richesse végétale.

"Nous avons proposé à la mairie que les employés municipaux prennent quelques heures de leur temps pour venir épauler l'équipe des bénévoles dans l'entretien de la végétation et des panneaux". Le maire, Jean-Claude Requier, sensible au discours plus constructif du nouveau bureau, a accepté de soumettre cette demande à l'approbation du prochain conseil murucipal.

Pour parodier le poète dramatique Racine, "prenons le chemin pour nous rendre sages".

Commentaires du WebmestreRETOUR
Tout semble devoir s'arranger pour le mieux et contenter tout le monde ... Ouf !
La Semaine du Lot du 8 au 14 mai 2004