Premier échos (du 18/03/2000)
La Rando-Chouette serait une randonnée pédestre comme tant d'autres si elle ne se déroulait pas en nocturne. Une manifestation unique en son genre dans le département à découvrir dans la nuit du 4 au 5 mars.
Dans le Lot, on connaissait le
marché de nuit, il va falloir désormais se familiariser
avec la marche de nuit. L'idée peut sembler farfelue, voire
complètement folle,
mais sachez pourtant qu'une vingtaine d'épreuves de ce type
existe déjà en France : Bourg-Sancerre, Paris-Mantes,
ou encore Pieds salés-Guérande pour ne citer que les
plus célèbres.
C'est précisément en revenant de l' une d'elles que
Francis Cabridens, retraité figeacois et grand habitué
de ces marches nocturnes, a eu l' idée d'organiser une
manifestation identique dans le Lot. « Francis est tombé
amoureux de ces marches de nuit et de ces ambiances si
particulières, raconte André Gramon, lui aussi adepte
de ce sport et coorganisateur de la RandoChouette. Moi qui ai
participé à l'épreuve
Pieds-Salés-Guérande, se retrouver au milieu des marais
salants avec une lampe de poche en pleine nuit, c'est vraiment sympa.
Et puis au lever du jour, c' est magnifique !»
Deux cents marcheurs attendus
Et que dire de Paris-Mantes qui attire chaque année
plus de deux mille marcheurs.
Pour la première édition de la Rando-Chouette
prévue dans la nuit du 4 au 5 mars, les organisateurs
(aidés par Codérando 46), attendent plus modestement
deux cents participants.
Les plus courageux partiront à minuit de Labastide-Murat pour
soixante kilomètres, direction Figeac, via Montfaucon,
Quissac, Livernon. Les autres « se contenteront » de la
boucle de quarante kilomètres, départ à 4 heures
du matin de Caniac-du-Causse, toujours en direction de la cité
figeacoise.
Pour le plaisir
Le comité d'organisation planche depuis six mois sur
ce projet, unique jusqu' ici dans le département. Grâce
à ce gros travail d'organisation, et à la mobilisation
des bénévoles (une quarantaine serviront à
encadrer l' épreuve), ce qui n' était qu'un pari fou,
il y a peu, deviendra réalité dans quelques jours.
Fort de leur expérience, les organisateurs ont mis sur pied un
parcours où plaisir de la marche (il n'y aura pas de
classement et l' allure sera libre) et sécurité (un
médecin, la croix-rouge et des cibistes seront sur place)
seront les maîtres mots afin de rendre l' épreuve
accessible au plus grand nombre.
« Selon moi, poursuit André Gramon, un marcheur
régulier est tout à fait capable de boucler le parcours
de quarante kilomètres ».Un avis qui ne l' empêche
pas d'y aller de ses petits conseils.
« Le marcheur devra se munir d' une lampe de poche, de bonnes
chaussures -surtout pas neuves- de quelques trucs à grignoter,
d' un demi-litre d' eau, et d' un sac à dos avec un pull
léger et un coupe-vent ».
Fort de ces précieux rensei gnements vous êtes parés pour venir à bout de cette première édition de la Rando-Chouette. Et une fois l'arrivée franchie, vous pourrez dire : « J' y étais ».
Franck GRISWARD.
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Itinéraires -Pour cette première édition de la rando chouette, deux itinéraires sont proposés . L'un de 60 km partira de Labastide-Murat à minuit (rassemblement au foirail à Figeac à 22 heures). L'autre de 40 km partira de Caniac-du-Causse à 4 heures du matin (rassemblement au foirail à 2 heures du matin). |
Inscription S' nscrire impérativement avant le 1er mars à midi. Engagement individuel ou de groupe. Prix : 50 F pour les 60 km et 40 F pour les 40 km. Renseignements auprès de Codérando46 au 05.65.34.34.75. Déroulement de l'épreuve Accueil devant l'espace François-Mitterrand, transport gratuit par autocar jusqu'au lieu de départ, départ de la marche sur un parcours fléché, arrivée dimanche à l'espace Mitterrand avec casse-croûte d'accueil. |
La Dépêche du Midi du18/03/2000
Un kilomètre a pied...
Treize membres de l'association des chemins de Marcilhac
s'étaient inscrits sur le parcours des 40 km.
Départ à 4 heures à Caniac-du-Causse. Marcher de
nuit durant des kilomètres peut sembler bizarre à qui
ne l'a jamais fait, les autres peuvent en parler en connaissance de
cause ou de... Causse l Le Causse de Caniac, la nuit, est
reconnaissable plus par les odeurs traversées que par les
paysages invisibles, nos marcilhacois dès le départ se
sont installés juste devant la voiture balai... Premier
casse-croûte vers 6 heures à Quissac, puis second
à Espédaillac vers 8 heures.
Espédaillac-Livernon et arrêt pour deux marcilhacois,
les autres se faisant le pari de voir. Livernon- Reyrevignes, nouvel
arrêt, toujours devant la voiture balai mais à quelques
centaines de mètres des avants derniers, là le mental
prime sur le physique. Heureusement la troupe avait le moral et nos
dames même un peu plus. La côte de Lissac a
été le calvaire avant les escaliers du même nom,
mais le pari était gagné.
Onze Marcilhacois étaient à Figeac, le plus jeune ayant 14 ans et arrivant plus de deux heures avant la demière.. L'équipe locale était bien contente de pouvoir souffler tranquille et jura, mais un peu tard...